Tout d'abord, j'ai trouvé assez étrange qu'on suive quasiment en direct la traque du gars, ce qui devait lui permettre d'être au courant lui aussi, mais ils l'ont arrêté tout de même. Au passage, saluons le travail de la police.

Ce qui m'a choqué c'est que ce type et sa bande ont enlevé, torturé et tué un homme et plusieurs autres avant lui. Mais celui-là était juif. Du coup, on cherche à savoir s'il s'agit d'un crime raciste. Pourquoi ? Qu'est-ce que ça peut faire ? Est-ce que torturer et tuer un homme, ce n'est pas déjà suffisant pour le juger et le condamner à perpét' ? Si c'est pour un motif raciste, c'est pire que si c'est par sadisme et pour le fric ? Est-ce que la notion de crime raciste existe dans le code pénal ? Ajouter l'élément racisme ajoute encore à la montée de pression de tous les groupes qui se sentent victimes de racisme, justement.

Pour moi, le racisme n'est pas admissible, mais l'assassinat est pire. Quand on tue, peu importe la raison, le résultat, c'est un mort, une famille en deuil, un assassin qu'il faut punir. Chercher si c'est raciste, c'est comme pour se donner bonne conscience, vue la situation sociale du moment, comme pour agiter encore un peu plus la fourmilière, croyant se faire bien voir de ceux qui se croient éternelles victimes de racismes parce qu'ils ne sont pas blancs. Et encore, Ilan Halimi était blanc, mais juif, ce qui est encore moins compréhensible. Je ne comprendrai jamais l'antisémitisme. Pour moi, un juif est comme moi qui ne le suis pas. Si on reconnaît cela, alors on juge son meurtrier comme un criminel et c'est tout, ce qui est déjà beaucoup. Si on le juge pour crime raciste, c'est qu'on reconnaît une différence à sa victime et que les juges deviennent eux-mêmes racistes.

Et puis, j'ai trouvé indécent tout ce battage médiatique autour d'une crapule qui, du coup, devient une sorte de vedette, qui a le droit de passer une interview à la télé, qui est attendu à son retour en France par tous les photographes comme une star. C'est un pourri de la pire espèce, laissez-le au fond de sa prison.