Le Jabberwocky
Par Mael, dimanche 15 janvier 2006 à 00:51 :: Lectures, musiques et Cinéma :: #30 :: rss
Un poème de Lewis Caroll que j'aime réciter...
Il était reveneur; les slictueux toves
Gyraient sur l’alloinde et vriblaient:
Tout flivoreux vagaient les borogoves
Les verchons fourgus bourniflaient.
"Prends garde au Jabberwock, mon fils !
A sa gueule qui mord, à ses griffes qui happent !
Gare l’oiseau Jubjube, et laisse
En paix le frumieux Bandersnatch !"
Le jeune homme , ayant pris sa vorpaline épée,
Cherchait longtemps l’ennemi manxiquais…
Puis, arrivé près de l’Arbre Tépé,
Pour réfléchir un instant s’arrêtait.
Or, comme il ruminait de suffêches pensées,
Le Jabberwock, l’œil flamboyant,
Ruginiflant par le bois touffeté,
Arrivait en barigoulant !
Une, deux ! Une, deux ! D’outre en outre,
Le glaive vorpalin virevolte, flac-vlan !
Il terrasse le monstre, et, brandissant sa tête,
Il s’en retourne galomphant.
Tu as donc tué le Jabberwock !
Dans mes bras, mon fils rayonnois !
O jour frabieux ! Callouh ! Callock !
Le vieux glouffait de joie.
Il était reveneur: les slictueux toves
Gyraient sur l’alloinde et vriblaient:
Tout flivoreux vaguaient les borogoves
Les verchons fourgus bourniflaient.
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment.
Ajouter un commentaire