Concernant les blocages et occupations d'universités, M. Vallée a jugé "assez scandaleuses" les dégradations constatées à l'université Grenoble 2, dont il a visité les locaux, énumérant "beaucoup de tags, des choses cassées, le système électrique cassé, entre 200 et 300.000 euros de frais". Qui paiera? "L'université fatalement", a-t-il répondu. "On peut se retourner vers le ministère, mais je pense que c'est l'ensemble des étudiants qui vont, indirectement payer ces dégradations. L'argent qui sera dépensé pour détaguer et remettre en état ne sera pas investi dans la formation".

Pourquoi avoir tout abîmé ? A quoi cela servait-il de casser ? Est-ce qu'on ne peut pas protester sans bousiller ?

C'est quand même dans ces universités, qu'ils le veuillent ou non, que ces étudiants apprendront les bases du savoir qui leur permettront de trouver du boulot plus tard. Un minimum de respect serait normal.

J'imagine très bien à la rentrée, les ouvriers qui seront envoyés réparer les dégâts. Je les vois travailler, alors que les étudiants qui avaient perpétré ces dégradations quelques semaines plus tôt passeront à côté sans rien dire, en regardant des salariés réparer leurs conneries.

Pourquoi, d'ailleurs, ne pas demander aux étudiants de réparer ce qu'ils ont abîmé ? Ce serait justice.

Et puis qui va payer ? "L'université fatalement", cela veut dire moins de budget à d'autres postes. Et puis si on dit que ce sont les étudiants, même indirectement, ce sont surtout leurs parents qui vont payer.