Aujourd'hui, j'ai fait 350 bornes de voiture avec Thiéfaine à fond en boucle. C'est malin, depuis que Albert Du Groin m'a demandé pourquoi je ne l'écoutais plus, je m'y suis remis et j'ai refait une compil. Je braillais "Ganja" tout seul comme un con dans ma Picachu.

Mais ce n'est pas le sujet.

Après avoir été visiter mon fournisseur, un fabricant de pièces en silicone (non, non, même pas en rêve) et en caoutchouc vulcanisés, je me suis retrouvé à midi sur l'autoroute et je me suis arrêté pour manger au-dessus, dans un de ces infâmes soi-disant restaurants.

J'ai pris : une salade de tomates, un genre de goulash de boeuf avec plein de sauce avec des frites, une tartelette aux fraises, un coca pour me réveiller (je me suis levé à 5h du mat et j'avais encore blogué la veille) et un café. Je passe à la caisse : 18.95 Euros. Hein ? Quoi ? Mais oui, Monsieur. Mais vous êtes en train de me la mettre profond ! Mais oui, Monsieur.

Les tomates n'avait pas vu le soleil depuis longtemps.
Leur "Carbonade" était du ragoût de boeuf noyé dans la sauce avec des frites surgelées.
La tartelette sortait de congélo toute faite.
Le coca était très délayé.
Le café ne réveillait personne.

Et pour ce prix-là, on a aussi droit à un décor qui date de années 70, des tables en formica sales qui n'avaient pas vu d'éponge depuis l'ouverture, tôt ce matin, des chaises moches et une vue déprimante sur l'autoroute. Un écran de télé branché sur TF1 donnait les infos. Mais il fallait savoir lire sur les lèvres, il n'y avait pas de son.

Au moins, je n'ai pas été malade.

Heureusement que c'est la boîte qui paye.

Quand je pense qu'au restaurant d'entreprise du boulot, je mange pour 4 Euros maximum, et de bien meilleure qualité. Yen a qui se foutent de la gueule du monde. Oui, j'écris les gros mots en entier, sans mettre des ...

Oh mais laisse allumé, bébé
Y a personne au contrôle
Et les dieux du radar sont tous out
Et toussent et se touchent et se poussent
Et se foutent et se broutent
Oh mais laisse allumé, bébé
Y a personne au contrôle
Et les dieux du radar sont tous out
Et toussent et se touchent et se poussent
Et se foutent et se mouchent
Dans la soute à cartouches...